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1 septembre 2016 4 01 /09 /septembre /2016 16:37
Utopia -The House on the river
Campagna, Campania, Italia
La nostra romantica casa sul fiume, composta su due livelli, ha un bel rapporto con le acque del fiume Tenza. Può ospitare due persone. E' ubicata nel centro storico, e gode di una piccola cucina. ...
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10 mars 2016 4 10 /03 /mars /2016 17:22

POUR GUILLAUME

La nuit tombe sur le monde

et je suis auprès de ta tombe

priant sous le firmament

de te ramener vers moi

Mais le destin est là

Il n y a pas de hasard

on ne peut rien contre le pouvoir de dieu

sa puissance dépasse les cieux

Je me noie dans mes larmes

dans ma douleur

dans la peur du lendemain

sans toi sur le chemin

Ton absence me fige dans le passé

dans le silence de ces années

perdues à jamais.

SANS TITRE

Les nuages immobiles et cotonneux

couvrent ce soleil oublieux

écoutant ces cœurs tristes

ces mortels aux regards perdus

dans la grisaille de leur monde

Intimes secret et teintés de regrets

à la recherche ne serait ce que d'une infime consolation

La solitude certaine et parfois oppressante

les charge de leur souvenirs lointains

Ils aimeraient marcher sous un ciel lumineux

à la lumière d'un destin mystérieux pour raviver la flamme

dans leurs corps quelquefois ivres morts

SANS TITRE

Lune,soleil,astres

étincelants

portant mes sentiments au firmament

Le chant de la création déverse sur le monde des ondes d'amour

mais dans mon cœur la tristesse subsiste

voulant atteindre ce Dieu miséricordieux

La brume entraîne avec elle un nuage de clarté

délivrant ma tête de ces voix envoûtantes mais dangereuses

délivrant mon âme des démons intérieurs et de la damnation.

SANS TITRE

De la lave

s'écoule dans mes veines bleutées et

entrelacées refroidit par le souffle glacé de mon âme mortifiée

sa complainte sempiternelle me bouscule et me vide

tel un pantin que l'on maintient en vie

dont les fils se couperaient au moindre faux pas.

SANS TITRE

Il est l'Invisible,l'Omniscient,le Caché,le Bien Aimé,

Celui qui sonde les cœurs

les pensées secrètes

Il est Celui qui écoute nos prières

ces paroles sacrées sagement répétées

Il est le Confident de nos peines

de nos douleurs humaines.

PETITES PHRASES

Les yeux se ferment

Aucune forme,

Aucune lumière ne pénètre,

La nuit s'installe,

pour longtemps,

À présent,

plus aucun amour ne vit

dans mon cœur perdu dans le noir

Dans cet essence plus d 'espoir,

dans cette mer en furie où j'ai perdu mes amies,

soudain

le passé refait surface,

résonne à mes oreilles

et laisse place aux regrets.

SANS TITRE

Je vous guettais d'un œil clairvoyant

n'osant vous déclarer cet amour brûlant

Tel un martyr consumé par les flammes de la douleur

laissez moi à vos pieds

répandre mes pleurs et endormir ma peur

Attendrai-je votre amour en vain?

S'unira t-il un jour au mien?

Ô! unique objet de ma pensée

dans la solitude dans la multitude

vous avez pénétré le miroir de mes rêves

qui jamais ne s’achèvent.

SANS TITRE

Un lac pailleté de lumière abrite notre amour

Mon cœur se réjouit de te revoir

au fond de la nuit noire

hors de ma tour d'ivoire

Je te confierai mes peines et mes espoirs

nous contemplerons ces étoiles fidèles

témoins de nos désirs

Je voudrai arracher cette tristesse

qui brûle dans tes yeux.

SANS TITRE

L'astre des nuits m'enveloppe de sa clarté

et berce mon cœur peiné

Il éclaire un monde endormi

au plus profond de la nuit

abrégeant

le temps d'un rêve

la tristesse et les larmes.

PETITES PHRASES

La douleur martèle son corps tremblant et le désespoir se fond en une symphonie plaintive et monotone que son cœur écoute chaque jour.

Je ne suis qu'une poussière que le vent emporte au large afin d'atteindre l'éternité.

Tes yeux sont un lac ou mon âme se glisse pour sonder la tristesse qui mine ton cœur.

La sagesse se mêle a la raison et lui révèle ce bonheur éphémère et illusoire qui constituait la faiblesse de son âme

Elle est un mirage qui se dilue dans le lointain mais navigue dans ma tête me léguant la cruelle douleur de l'illusion perdue.

SANS TITRE

Les vagues de l'oubli

ont emporté les secrets du passé

La mer déchaînée

a dévasté ce territoire ancien qui était le mien

Celui du souvenir

Mon cœur se ferme à l'arrivée du vent

voulant arracher de mon âme

ces larmes versées

qui distille ma peine et brûle mes yeux

Les vagues de

l'oubli ont emporté les secrets de ma vie

Le ciel noir embrume ma mémoire

et couvre de ces nuages

ce territoire lointain

voilant les jours anciens de mon existence

Un brouillard a dissout ces vieilles images

dont l'incertaine résurgence

retient mes espérances

Le soleil absent ne peut dissiper de sa lumiére

ce trouble dans ma tête

qui m'effraie et me désole

Cette cruelle absence de souvenir dispose mon âme à souffrir

Mes rêves ne peuvent comblerce vide qui hante ma mémoire

Le présent reste le seul repère

en lequel je puis croire

Qui pourrait me conduire sur le chemin du souvenir?

Exhumer ce passé englouti

sous les. vagues de l'oubli...

SANS TITRE

Une vie de solitude,de peine et d'angoisse

un cœur où l'amour ne trouve pas sa place

un monde cerné de mystère

Les remords certains et le regret d'être sur terre

ralentissent sa marche hésitante

et ce désir de revenir sur ces traces

Mais portée par son destin

l' irréversible temps la tire vers le demain

Ce cheminement pénible et solitaire

à travers ces zones d'ombre et de lumière

blesse ses yeux et lorsque s'agrippe la faiblesse

sous ce voile de tristesse

le désespoir tente de briser la force de son âme

d'éteindre l'invisible flamme

pour la perdre dans l'ombre

Ô!lumière mystique puisse tu brûler encore et encore

éclairer le chemin de ma vie

mon univers intérieur que Dieu a choisi

jusqu'à l'heure dernière

jusqu'à l'ultime prière.

SANS TITRE

Je veux célébrer la douleur

par ces larmes de sang

qui ruissellent a travers le temps

J'ai cherché avec peine mon chemin a travers la nuit

dans ce sommeil profond semblable a celui des morts

mais je ne sais si ma vie entière me suffit

afin de me défaire du remord

Ö! mon Dieu! puissiez vous un jour me pardonner

aucun voile n'est hissé

pour vous soustraire a mes pensées

Ma volonté affaiblit comme sous le coup d'un sort

je m'enlise lentement dans ces sables mouvants

paralysé mais conscient

de l'abandon de mon âme

Quelle est cette force qui se cache sous l'écorce?

l'indifférence dévore mon cœur

drapé de la noirceur du péché

et se nourrit du remous intérieur

de ma conscience ébranlée

Ö! humains! je demeure à vos yeux une énigme

mais le monde ne recèle aucun mystère

pour Celui dont les secrets n'échappent a Sa lumière

Je cherche ici-bas une main secourable

pour exorciser ce mal qui me hante

m'étourdit et m'accompagne dans l'attente

des supplices effroyables de l'enfer insatiable.

PETITES PHRASES

Mon regard se perd dans cet azur profond

qui semble m écraser sous le poids de son indifférence

face à cette impassibilité

lorsque je cherche des réponses à mes souffrances.

J'irai cueillir la fleur du désir pour la laisser fleurir dans mon âme.

Que dire? des émotions nous traversent

nos cœurs se renversent

Raison et sentiment

quel est le plus puissant?

Explorer l’âme par la pensée

et un jour tout oublier

Quelle est cette indifférence

qui vide tes yeux

et s'accroche à toi

Elle te révèle lointaine

Quelles sont ces paroles amères

dont ton cœur a souffert

et que tu gardes en toi.

Un regard ,un sourire

juste un souvenir

graver ton image dans ma tête

avant que la mort ne nous arrête

Je me souviens de ces folles promesses qui agitaient mon cœur

de cette vive allégresse de ces soupirs de bonheur.

SANS TITRE

Quel est ce lien magique qui unit nos cœurs?

Quel est ce sentiment unique qui nous rapproche du bonheur?

Est-ce l'amour qui fait vibrer nos corps

et nous lie encore plus fort?

Est-ce la passion qui enflamme mon cœur de désir

et efface en moi les tristes souvenirs?

Amour et tendresse me sont apparus

douleur et tristesse n’existent plus

Dis moi :est-ce l'amour qui nous rend si fort...

...ce sentiment nous unira jusqu'à la mort...

SANS TITRE

Le soleil a séché tes larmes

la pluie a purifié ton cœur

la sagesse a ennobli ton âme

le savoir a éclairé tes erreurs

Ô! toi vieil homme! inonde moi de ta sagesse

accorde moi tes connaissances

pour déchirer ce voile d'ignorance

brûlant mes yeux ,me noyant peu à peu

Le savoir est un trésor

dont la valeur nous imprègne jusqu'à la mort

Ô! noble âme je m’efforcerai de trouver la lumière

qui m'éloignera des portes de l'enfer.

SANS TITRE

Que de peine dans ce monde

que de peine dans ma vie

que de larmes versées

que de souffrance endurées

te révèle ce Bonheur illusoire

auquel tout homme ose croire

Elles durcissent nos cœurs

et peuvent nous rendre amers...

mais pleure ta souffrance

et apaise ta colère

puisque la vie est éphémère.

SANS TITRE

Ô ! déesse suprême de mon ciel endormi

vous brillez dans mes songes les plus secrets

parée de vos plus beaux attraits

Votre beauté ranime les cœurs endurcis

Ô ! âme secrète et silencieuse

chargée de vos péchés

vos larmes comme des perles précieuses

coulent et signent vos regrets

Ô ! femme ténébreuse et triste

dans un cercueil d’améthyste

votre cœur en deuil porte ses chaînes

au plus profond de vous même

Quels secrets attisent vos souffrances

quel mystère hante vos silences

Vous colorez mon paysage

où le vent souffle et pousse les nuages

où le vent siffle votre nom

Il résonne à travers l'écho

Il résonne à travers les monts.

SANS TITRE

Vous me laissez comme héritage

cette pâle tristesse qui assassine votre âme

Quel châtiment infligez vous à ce cœur amoureux?

Vous désirez avec passion

mais écoutez le chant de la raison

Ô ! adonnez vous à ces instants délicieux

que l'on savoure en fermant les yeux

Laissez mes bras vous étreindre

Votre flamme ne peut s'éteindre

Laissez moi vider ce cœur à l'encre de ma plume!

La raison s'adonne à la sagesse

mais le cœur a ses faiblesses

que l'amour ne peut ignorer

Vous me donnez mille raisons

pour à mes yeux vous dérober

noyer ce sentiment qui allume notre imagination

Pourquoi renier la tendre affection

qui anime votre être

Pourquoi grandir sans amour

et vouloir disparaître

L'amour serait il en exil

dans ce cœur si fragile?

SANS TITRE

À la lueur d'une aube nouvelle

le regard rivé sur la mort

un souffle glacial a frôlé mon corps

et a frappé mon cœur mortel

Immobile et sans vie

fantôme de la nuit

happé par ce gouffre amer

sans espoir de retour

ton âme solitaire

dans le puits de l'enfer

est tombé pour toujours

Où a t-elle trouvé la lumière

qui a exaucé tes prières

et porté ton âme loin d'ici

vers ce céleste paradis

Les vapeurs d'opium enivrent

la mal qui me désespère

et m’abîme dans l'ivresse

de l'oubli éphémère

Prés de ton vaste tombeau

demeurera à ton nom

une urne emplit de larmes

qui embaumera ton âme

dans cette éternité profonde

Ô ! spectre de la nuit!

maître de l'esprit

brouillant mes rêves plein de soleil

et pressant ainsi mon réveil

Ton âme dans les cieux

scintille comme une étoile

et soudain s'évanouit sur la toile

à l'appel de Dieu

la Mort lui a fermé les yeux à l'aube

d'un matin neigeux.

SANS TITRE

J'aimerais pénétrer le fond de ton cœur et me perdre dans ces ténèbres

J'aimerais suffoquer sous tes baisers les plus doux et les plus tendres

J'aimerais m'ouvrir à toi pour que tu comprennes mes lointaines souffrances

J'aimerais te prendre par la main et te conduire sur le chemin de ma vie

Te plonger dans l'univers de mon corps meurtri

J'aimerai sentir une dernière fois ta peau contre la mienne et mourir dans tes bras enlacée..

SANS TITRE

Ta force est dans ta tristesse

La lune éclaire le monde

Tes yeux brillent et réflechissent sa lumiére

Mes pensées s'envolent vers toi

Tes paroles et tes silences m'accompagnent

La porte de nos angoisses s'ouvre sur le monde

Les larmes du ciel étoilé tombent à tes pieds

Ô ! toi le poète aux tristes pensées

SANS TITRE

Dans le sillon de mes pensées

circulent des idées bizarres

attrapées sur le chemin du hasard

Dans le sombre de mes nuits noires

des songes éveillent mon inconscient

par des accents obsédants et aigus

qui me renvoient mon vécu

mon chemin … je le suis, au plus profond de la nuit

ce sentier sinueux et long

menant à cette fosse

où l'on jette nos souvenirs aux oubliettes

Tel est pris qui croyait prendre

lorsqu'on se fait surprendre

des rêves peuplés d'images

de phrases incohérentes

Le sens caché d'une souffrance apparente

projeté dans cet espace lugubre

où le réveil est ma seule issue

Rêves ou cauchemar

au plus profond de la nuit noire.

SANS TITRE Mon corps souffre mais il ne sent plus la douleur Elle s'est perdue dans mon regard Joie et peine se confondent et m'apportent un regain d'espoir Aimer la vie pour ce qu'elle offre songer à ce monde ou l'éternité est maître Ce royaume qui nous attend sans nous laisser le choix Il ne nous appartient pas Joie et douleur présentes dans mon cœur sentiments extrêmes dessinant le sourire et les larmes Je voudrai retrouver le temps de l'insouciance qui marquait ma jeunesse mais la mort suit ma trace Cette ombre mortelle qui me guette ne pouvant oublier qu"elle doit m'emporter Je sais un jour je la rencontrerai.

EXTRAITS DE POÈMES

Je connais un endroit désert

où se réfugient les cœurs solitaires

et d'où résonne l'écho

de ces cœurs tristes et profonds

Je connais un endroit lointain

renfermant tous les chagrins

et d'où s'envolent ces paroles solennelles

de ces humains tristes et mortels

Pourquoi la vie est-elle si cruelle

puisque nous ne sommes pas éternels?

...................................................................................................

Le temps œuvrera à cicatriser tes blessures

a porter ton regard au delà des souvenirs

.................................................................................................

Tu as ignoré les douleurs d'une âme

versées dans le passé

Tu as fui loin de ma vie et la brise a balayé

l'espoir de cet amour

Il s'est échoué un jour il y a longtemps...

Nos destins ne s'étaient croisés

pour ne s'enlacer qu'un instant.

SANS TITRE

(écrit lors d'un voyage en Turquie)

o!âme triste et tourmentée

n'ayant pu goûter au philtre d'amour

et à l’élixir du bonheur

o!âme errante les yeux rivés vers ce ciel gris et sombre

les traces de tes pas sur le sable

s’effacent au gré du vent

qui te suit sans bruit

et t'accompagne dans ce monde de tristesse

ou l’allégresse n'a jamais prit place

tu as longtemps cherché ce pays d'or et de lumière

qui donne à tout être l'envie d'exister

mais le destin t'a mené plus loin

sur ce sentier ou ne luit aucun espoir

et ou ne brille aucune victoire

les âmes blessées se croisent au pays des ombres

et se fixent l'espace d'une seconde

les anges veillent mais ne peuvent vous libérer de ces flammes

de ce cercle de feu,gardien de votre propre souffrance

vous plongeant dans un désespoir sans fond

o!êtres happées par le vide

vos cœurs sont usés par l'attente

l'attente d'une renaissance certaine

espérée non lointaine

pour enfin entamer le voyage

vers un ailleurs où vos âmes

savoureront un bonheur éternel.

SANS TITRE

Ces larmes incolores

déversent à nouveau leur souffrance

la tristesse subsiste dans ses yeux

et les cerne de toute part

La fraîcheur de la nuit

cristallise ses pleurs

baignant son visage des douleurs

intérieures et profondes de l’âme

Le parfum des roses

l'embaume dans le silence

dans ce noir étrange

parsemé de lumières blanches

que le ciel allume chaque nuit

au dessus de nos têtes

Des rayons de lune inondent

sa chambre d'une lueur divine

qui lénifie ses maux

Mais ce que ses yeux préfèrent

c'est ce voile empli de bleu

ce voile changeant qui à l'infini s'étend

La nuit offre des trésors

que nos yeux éblouis

voient lentement pâlir

au gré de l'aube

Le jour parait et pourtant

des larmes d'argent mouillent

à nouveau son regard doux et triste.

SANS TITRE

Ô! noble sagesse

triste existence

le déclin de la nuit ramène l’espérance

mais la tristesse surgit et me suit sans relâche

me défend d"espérer ce printemps qui ne viendra jamais

Ô! morte saison

accompagnant ma douleur

les feuilles s'écrasent sur le sentier

et semblent mourir sous mes pas

La lumière blafarde de ce morne paysage

attriste les yeux ternes de ce regard éteint

L'hiver s'est installé ,dans mon corps à jamais

me dérobant le seul trésor

l'espoir qui abritait mon cœur

Ô! blanche saison!

les arbres dénudés dans le vent glacé

regardent ma solitude

et le craquement de leurs branches

me rappelle ce cœur brisé

étreint de sinistres pensées

Ô! belle saison!

ton renouveau console le monde

mais ton éclat me laisse indifférent

impassible à l'amour!

impassible pour toujours!

Ô! mélancolie ,tes murmures me tourmentent

tes appels me hantent

mais cela t 'indiffère

comment pourrai je te dire ce qu’ardemment

mon cœur désire

Les yeux levés vers le ciel

je me résigne à te suivre

vide d'espoir pour ne plus y croire.

SANS TITRE

Si je pouvais vivre ou mes rêves me portent

sous ce ciel solitaire

retenant de son poids

ce monde éphémère

qui n'existe que pour moi

Si la porte sur mes rêves pouvait se refermer

et me garder à jamais prisonnière

de ce paradis imaginaire

que Dieu ne peut offrir sur la terre

Mon âme aspire à trouver la clef de ce paradis

que mon esprit recrée l'espace d'une nuit

Si je pouvais me perdre dans ce rêve d'enfant

ce rêve de toujours ,ce songe charmant

où de nouvelles espérances apparaissent

et comblent le vide d'un cœur desséché par la vie

La nuit m 'apporte le sommeil

et le répit d' une réalité quotidienne

renaissant avec le matin

….Alors mes rêves s'enfuient avec le jour

me livrant à la tristesse du réveil

à la grisaille du ciel reflétant ma douleur

Si je pouvais toucher ce monde irréel

ou se défait ma peine

dans ce regard flétri

où se mire les douleurs d'une vie

jaillirait l'étincelle du bonheur

et les feux d'un soleil dont la chaleur

réchaufferait mon cœur.

 
 
SANS TITRE
 
je fonds sous ce flot de paroles
dont mon coeur s'abreuve pour y placer l'espérance
je fonds telle la neige au soleil
au son de ces paroles sincéres et si belles
inspiré par l'amour de cet etre pensant et mortel
dont mon coeur se ravit et à la fois s'émerveille
 
 
je fonds sous ce flot de paroles 
dont mon coeur s'abreuve pour 
faire renaitre l'espoir d'un jour
attiser le regard de l'amour
 
 
je fonds devant ce coeur qui aspire à m'aimer
sous cette main se tendant
sous ces yeux étincelants
sous ce sourire enjoleur
m'arrachant de la douleur
 
 
je fonds au son de cette voix mélodieuse
qui en ce jour me dévoile si radieuse
ce jour attendu et béni 
suscitant en moi l'envie de vivre et d'aimer
ces désirs qui dans mon coeur 
s'étaient depuis si longtemps fanés
 
 
 
je fonds au souvenir de ces paroles
dont mon coeur s'abreuvait
mais dans lequel la vieillesse
a placé les regrets
de ces mots qui seuls ont su toucher
l'image d'une éphémère beauté
s'essouflant à la fuite du temps
 
 
je fonds sous ce flot de paroles
dont mon coeur s'abreuvait 
pour y verser l'éspèrance
au souvenir de cet etre pensant
dont le regard étincelant
me troubla dés le premier instant.je fonds sous ce flot de paroles
dont mon coeur s'abreuve pour y placer l'espérance
je fonds telle la neige au soleil
au son de ces paroles sincéres et si belles
inspiré par l'amour de cet etre pensant et mortel
dont mon coeur se ravit et à la fois s'émerveille
 
 
je fonds sous ce flot de paroles 
dont mon coeur s'abreuve pour 
faire renaitre l'espoir d'un jour
attiser le regard de l'amour
 
 
je fonds devant ce coeur qui aspire à m'aimer
sous cette main se tendant
sous ces yeux étincelants
sous ce sourire enjoleur
m'arrachant de la douleur
 
 
je fonds au son de cette voix mélodieuse
qui en ce jour me dévoile si radieuse
ce jour attendu et béni 
suscitant en moi l'envie de vivre et d'aimer
ces désirs qui dans mon coeur 
s'étaient depuis si longtemps fanés
 
 
 
je fonds au souvenir de ces paroles
dont mon coeur s'abreuvait
mais dans lequel la vieillesse
a placé les regrets
de ces mots qui seuls ont su toucher
l'image d'une éphémère beauté
s'essouflant à la fuite du temps
 
 
je fonds sous ce flot de paroles
dont mon coeur s'abreuvait 
pour y verser l'éspèrance
au souvenir de cet etre pensant
dont le regard étincelant
me troubla dés le premier instant.

SANS TITRE

 

 

La passion déploie dans mon cœur

son empire ravageur

ses douces brûlures m’enchaînent et clouent 

en mon sein un mal plus profond

captif d'un bonheur,d 'une extrême douleur

Mes nuits enflammées par ces belles chimères

puisées secrètement

dans cet autre univers

sont ornées de rêves précieux qu'il voudrait sans fin

mais la magie s'estompe dans la clarté du matin

Je rends grâce au  Ciel pur et béni

d'avoir embrasé le cœur de ma vie

nul mot,nulle parole ne pourrait suffire

à mesurer l'amour qu'elle m'inspire

Nul rempart ne pourrait résister 

à la force de cet impalpable marée

Une sève nouvelle a éveillé l’être que je suis

pour enfin abreuver le désert de l'ennui

fidèle au serment échappé de mes lèvres fiévreuses

je ferai vibrer la tige de cette fleur amoureuse

chavirée par l 'infini tendresse de cet Grâce

débordée par l'unique et exquise pensée 

de son amour

Je ne voudrait trouver en elle aucune trace

de tristesse,aucune angoisse en ce jour

Un désert intérieur avait ensevelit mon cœur

possédé par l'apathie et l'effrayant vide

asséché par cette terre aride

que seul l'amour a su refleurir

imprégné de cette tendre affection

J'ai cueilli avec douceur cette rose précieuse

cette Muse amoureuse

dont la senteur a exalté et réjouit

l’être humain endormi.

 

 

 

POÈME INACHEVÉ

 

 

 

Tu engages ta vie

tu lui offres ton cœur

Voilà pourquoi ça te fait si peur

Pour le pire et le meilleur

Des sermons et des serments

pour le futur et le présent

Ces paroles divines comme un vent léger

soufflent sans cesse à notre raison

cette prudence face à la tentation

Quel est ce sentiment qui se terre

cette angoisse qui me saisit toute entière

d’être liée à cet être cher

... cet instant tant attendu et redouté...

afin de franchir la frontière de la solitude ...


 

SANS TITRE

au poète qui n'aurait jamais du naître

au lâche suppliant les cieux de ses traîtres yeux

à celui qui embellit l'apparence

à ce cœur où se tapit l'indifférence

à ce pantin soumis et triste

désirant la magie de l'alchimiste

à cet artiste séduit par le suicide

de son esprit rebelle

quémandant en son fort intérieur

une opprobre éternelle

à l’Errant que les ténèbres entourent

à l'égaré implorant le Divin amour

au rebut appelant au repentir

au damné que le monde a rejeté

à l'humain en proie au doute,aux pensées ennemies

à l'humain replié dans sa mélancolie

à l'artiste dont l 'envie s'essouffle

puis s'éteint sans volonté à l'appel des matins

au Détenteur Suprême de l'éternel mystère

de l'inconscient et de la fragile lumière

à l 'enfant qui aurait voulu naître et mourir

pour ne pas avoir le temps de souffrir

au poète voulant être le poignard et la blessure

se complaisant au spectacle de sa propre torture

les fibres de son être

vibrent au cri de l'humaine souffrance

et du fond de son gouffre retentit

l'abondante désespérance

Satan contemple à loisir

ce corps aux multiples meurtrissures

et se réjouit enchanté de sa belle capture

le pécheur s'apprête a commettre son crime

voulant taillader ses veines et sa peau

retardant l' instant ultime

ou il saignera l'organe profond

mais « l'Audiant » omniprésent

plein de compassion

rappelle soudain sa créature à la raison

le bourreau à genoux tombe humilié

les yeux terrifiés de cet horrible pécher

sa main tremblante lâche le poignard

hypnotisé devant son propre regard

et l’être humain s’effondre lourdement à mes pieds

au ressentir de sa propre lâcheté

sa bouche aspire à goûter l’Élixir

et invoque son Seigneur sur le chemin du repentir.

 

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25 août 2015 2 25 /08 /août /2015 12:28

care cari buongiorno,

il mese di agosto lo chiudiamo in bellezza con due appuntamenti.

Venerdì 28 Suono Oltremare - performance di Marco Vecchio - qui potrete vedere una piccola anticipazione: https://www.facebook.com/legambiente.paestum/videos/o.453425878193014/514133915416183/?type=2&theater

Sabato 29 incontreremo Francesco Cirillo autore del libro Calabria ti Odio - introduce Alfonso Natella-

Il libro racconta 50 storie in cui si affronta i drammatici temi che caratterizzano l’attuale situazione calabrese, storie di “amore-odio”. Francesco Cirillo ci racconta diverse storie contrastanti fra di loro e ci parla di inquinamenti, di speculazioni edilizie, di opere abbandonate, di traffici illeciti.

vi aspettiamo

grazie per l'attenzione

un abbraccio

legambiente people paestum :)

OASI DUNALE PAESTUM 28/29 AGOSTO 2015
OASI DUNALE PAESTUM 28/29 AGOSTO 2015
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25 juin 2014 3 25 /06 /juin /2014 13:43

STEPK.png

 

 

 

Le mercredi 25 juin 2014 à 15 h 30, cimetière de l'ouest Le Mans.


Dans la communauté des artistes, nous avons tous été tétanisés d'apprendre la mort de Stepk

Stepk était parmi nous une figure qui incarnait à la fois une forme d'enthousiasme que l'on pourrait dire presque naïf, mais de cette naïveté propre aux enfants qui redoublent quand elle transpire d'un corps de 40 ans .
Un enfant dont la pureté dans la détermination ne faisait aucun doute , avec Stepk il n'y avait aucune florifère, aucune concession,  il en était diamétralement opposé .
Sa détermination faisait de lui une sorte de guerrier, un Lancelot du lac me disait justement Gaspard, et plus précisément un Lancelot de la peinture, puisque, c'est dans celle ci qu'il plongeait de tout son corps pour aller dans un arrière monde chercher ses gueules d'anges écarquillés.
C'est sûr,  il manquait pas de culot tout de même pour appeler cela des "gueule d'ange".
Mais ses visages étaient effectivement des sortes de radiations atomiques projetées sur ses papiers, morceaux de chair à nu, retournés. Et ces êtres, créatures de Franqueinstein ou sorte de Quasimodo avaient effectivement mille fois plus d'humanité que ces  visages fermés que nous croisons et que nous portons si souvent.

Pour autant voila cet enfants militant politique car chez stepk on ne travaillait jamais en solo, sa dernière expo EX Nihilo l'attestait une nouvelle fois, cet enfant guerrier, ce moine fou à eu ce geste,  ce dernier geste qui ne peut que tous nous stupéfier ! Nous démoraliser et  dans un premier temps apparaitre en nos consciences comme ce qui serait l'aveu dune démission !

Dans son introduction écrite avec Gaspard du catalogue ExNihilo,  il nous dit ceci, "il nous faut à tout pris trouver l'antidote",  ceci était une forme de testament , je me répète , il nous faut à tout pris trouver l'antidote virale de ce qui en chacun de nous est là au creux de nos reins, il écrivait noir sur blanc: " la Fatalité et la Renonciation"
Voila ce que ce chevalier avait principalement en ligne de mire: la fatalité et la renonciation. 

Alors pouvons nous croire aujourd'hui un instant, que  le dernier geste de Stepk s'inscrirait, se graverait, comme si lui même avait pactisé avec ses propres démons  ?
C'est là que de tout mon corps, je tiens à vous dire que non, NON Stepk n'est pas tombé dans le fatalisme et la renonciation; c'est bien  au contraire que s'il a cédé à cette pulsion de mort, c'est à partir, je dis bien à partir d'une pulsion plus grande qui était une pulsion de vie. C'est précisément parce qu'il ne pouvait supporter l'idée de céder à un monde sans peinture et sans les idéaux qui la porte, qu'il a préféré donner son corps mort plutôt que de baisser la garde, plutôt que de rentrer dans la cohorte des innocents aux mains pleines.
Son geste peut alors être renversé, ce n'est plus celui d'un fatum, d'un Stepk, ou plutôt d'un Spektr qui jetterait ses armes en disant vous avez gagné ! NON jamais jamais Stepk, le Stepk que nous connaissons n'aurait agit ainsi .

C'est pourquoi cette mort doit être renversée du coté de la vie, même si une telle parole peut être évidemment insupportable à entendre pour ses proches, et je m'en excuse par avance, mais je pense qu'il en va ici à la fois de la figure, que nous garderons de Stepk, de sa détermination farouche et de son amour des autres, comme il en va de notre rage  à chacun de nous, à reprendre son flambeau qu'il aura tenu comme une étoile filante avec tant de détermination et de beauté .

Ainsi dans nos peintures et dans nos gestes futurs, Stepk restera en surimpression comme une figure emblématique de la détermination et  de l'espoir  en une humanité meilleure à laquelle il espérait tant.

Texte de Olivier de Sagazan
(reçu par Rémy Le Guillerm)

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 10:45

« Pourquoi y a-t-il de l'art plutôt que rien ? » se demande le critique d'art français Raphaël Cuir, reprenant la question de Leibnitz : pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
Aux vues des redéfinitions permanentes qui sont faites de l'homme par la science, la technique, la philosophie, la religion ou autre, ne pensons plus l'être humain comme un être fini, une substance, qui n'aurait comme devenir que la dégradation, le dépérissement et la mort, et qui aurait par principe une essence, mais plutôt comme un être s'auto-structurant, en perpétuelle évolution. Des artistes et des philosophes ont défini l'homme de cette manière:

« Je est l'autogenèse de minute en minute, de moment à moment », écrit Henri Michaux. Pour le sculpteur vendéen Marcel Marionneau, « l'homme s'auto-crée à la fois dans la temporalité et l'intemporalité ». Le philosophe Gilbert Simondon appelle cela l'individuation, dont le principe permet d'appréhender la réalité humaine dans sa complexité.

L'ingénieur-philosophe Nicolas Salzmann, qui a passé un DEA sur la pensée systémique de Simondon, sous la direction de Bernard Stiegler, a décrit ce principe d'individuation au début de son mémoire. Je vous en livre ici l'extrait :

« Pour Simondon, « il faut opérer un retournement dans la recherche du principe d'individuation, en considérant comme primordiale l'opération d'individuation à partir de laquelle l'individu vient à exister et dont il reflète le déroulement, le régime, et enfin les modalités dans ses caractères ». Il faut supposer pour cela que "l'individuation ne produit pas seulement l'individu", mais le couple individu-milieu. Ce couple est issu d'une réalité préindividuelle qui n'est pas principe de l'individu futur, mais qui recèle des potentiels. L'individuation est l'apparition de phases dans cette réalité préindividuelle, résolution des incompatibilités premières. L'individuation est donc source de l'individu, et non plus seulement mise en œuvre d'un "programme". Puisque l'individuation est le lieu d'une invention, il faut « essayer de connaître l'individu à travers l'individuation plutôt que l'individuation à partir de l'individu ». Cette façon de considérer l'individu revient à considérer que l'individu n'est pas achevé, qu'il est relatif: il ne contient pas tout l'être. L'individu n'est pas l'être. Accorder un rôle privilégié à l'individuation, c'est aussi considérer de manière nouvelle le devenir de l'individu. Le devenir n'est plus altération d'un être achevé, mais il est le mode même de l'être. Nous verrons plus tard que la philosophie simondonienne critique l'opposition de l'être et du devenir, et permet de penser leur composition. Donner une telle importance au devenir, considérer que l'individu est en perpétuel devenir, c'est risquer de nier l'être, ou de le reléguer à des extrêmes abstraits et jamais atteints par l'individu. Ce retournement serait inévitable dans une doctrine où l'on ne disposerait que de la notion de stabilité complète: Simondon, lui, utilise une notion issue de la physique, qui est la métastabilité. L'équilibre stable correspond au plus bas niveau d'énergie potentielle, et exclut donc le devenir. L'équilibre métastable est une stabilité relative, comportant encore du potentiel; c'est un équilibre entre deux transformations, ou encore un "moment" d'être dans un enchaînement de devenirs. Ainsi, devenir et être peuvent se succéder, composer l'individu, qui est en constante individuation. Le véritable individu voit sa genèse perpétuée: il est toujours s'individuant. Nous verrons que cette théorie s'appuie sur une autre notion de la physique qui est la théorie des quanta. Ces considérations amènent Simondon à redéfinir la notion de relation: il ne s'agit plus d'un rapport entre deux termes qui seraient déjà des individus, mais d'un "aspect de la résonance interne d'un système d'individuation": les termes s'individuent, et leurs individuations sont corrélatives. Leur relation n'est donc pas communication de réalités établies, mais individuation réciproque, en tant que formant un système. »

A partir de cette description de l'individuation, nous devrions étudier l'homme et la réalité humaine en termes de relations, c'est-à-dire en modes d'être au monde, et non plus simplement sous formes d'objets ou comme sujet pur. Simondon a étudié, dans la troisième partie de son ouvrage sur les objets techniques, les différents modes d'être au monde, les différentes phases que l'homme aurait vécu depuis ses origines jusqu'à nos jours. Voilà ce qu'il nous en dit :

« Par phase, nous entendons non pas moment temporel remplacé par un autre, mais aspect résultant d'un dédoublement d'être et s'opposant à un autre aspect ; ce sens du mot phase s'inspire de celui que prend en physique la notion de rapport de phase ; on ne conçoit une phase que par rapport à une autre ou à plusieurs autres phases ; il y a dans un système de phases un rapport d'équilibre et de tensions réciproques ; c'est le système actuel de toutes les phases prises ensemble qui est la réalité complète ... »

« C'est à un univers éprouvé comme milieu que l'homme se trouve lié. L'apparition de l'objet ne se fait que par l'isolement et la fragmentation de la médiation entre l'homme et le monde ; et, selon le principe posé, cette objectivation d'une médiation doit avoir pour corrélatif, par rapport au centre neutre primitif, la subjectivation d'une médiation ; la médiation entre l'homme et le monde s'objective en objet technique comme elle se subjective en médiateur religieux ; mais cette objectivation et subjectivation opposée et complémentaires sont précédées par une première étape de la relation au monde, l'étape magique, dans laquelle la médiation n'est encore ni subjectivée ni objectivée, ni fragmentée ni universalisée, et n'est que la plus simple et la plus fondamentale des structurations du milieu d'un vivant : la naissance d'un réseau de points privilégiés d'échanges entre l'être et le milieu.
L'univers magique est déjà structuré, mais selon un mode antérieur à la ségrégation de l'objet et du sujet ; ce mode primitif de structuration est celui qui distingue figure et fond, en marquant des points-clés dans l'univers. Si l'univers était dépourvu de toute structure, la relation entre le vivant et son milieu pourrait s'effectuer dans un temps continu et un espace continu, sans moment ni lieu privilégié. En fait, précédant la ségrégation des unités, s'institue une réticulation de l'espace et du temps qui met en exergue des lieux et des moments privilégiés, comme si tout le pouvoir d'agir de l'homme et toute la capacité du monde d'influencer l'homme se concentraient en ces lieux et en ces moments. Ces lieux et ces moments détiennent, concentrent, et expriment les forces contenues dans le fond de réalité qui les supporte. Ces points et ces moments ne sont pas des réalités séparées ; ils tirent leur force du fond qu'ils dominent ; mais ils localisent et focalisent l'attitude du vivant vis-à-vis de son milieu. »

« Nous supposons que la technicité résulte d'un déphasage d'un mode unique, central et originel d'être au monde, le mode magique ; la phase qui équilibre la technicité est le mode d'être religieux. Au point neutre, entre technique et religion, apparaît au moment du dédoublement de l'unité magique primitive la pensée esthétique : elle n'est pas une phase, mais un rappel permanent de la rupture de l'unité du mode d'être magique, et une recherche d'unité future. Chaque phase se dédouble à son tour en mode théorique et en mode pratique ; il y a ainsi un mode pratique des techniques et un mode pratique de la religion, ainsi qu'un mode théorique des techniques et un mode théorique de la religion.
De même que la distance entre techniques et religion fait naître la pensée esthétique, de même, la distance entre les deux modes théoriques (celui qui est technique et celui qui est religieux) fait naître le savoir scientifique, médiation entre techniques et religion. La distance entre le mode pratique technique et le mode pratique religieux fait naître la pensée éthique. La pensée esthétique est donc une médiation entre les techniques et la religion plus primitive que la science et l'étique, car la naissance de la science et de l'éthique nécessite un dédoublement antérieur, au sein des techniques et de la religion, entre le mode théorique et le mode pratique. De cela résulte le fait que la pensée esthétique est bien réellement située au point neutre, prolongeant l'existence de la magie, alors que la science d'une part et l'éthique d'autre part s'opposent par rapport au point neutre, puisqu'il y a entre elles la même distance qu'entre le mode théorique et le mode pratique dans les techniques et dans la religion. »

Simondon décrit les différents types de relations que l'homme aurait entretenu avec le monde depuis ses origines jusqu'à notre réalité actuelle. Mais qu'en est-il de notre devenir ? Est-ce que l'humanité est vouée à vivre des déphasages continuels ou tend-elle vers un mode d'être au monde "absolu", c'est-à-dire un mode d'être à travers lequel le « véritable individu voit sa genèse perpétuée » ? Simondon précise dans le texte ci-dessus que « si l'univers était dépourvu de toute structure, la relation entre le vivant et son milieu pourrait s'effectuer dans un temps continu et un espace continu, sans moment ni lieu privilégié ». Voilà ce qui pourrait être la description d'un mode d'être devenir de l'humanité, que je nomme le "mode continu" : un homme vivant en relation avec un monde non structuré, dans un temps continu et dans un espace continu, c'est-à-dire vivant dans une certaine atemporalité. Mais pour comprendre ce "mode d'être continu", il faut approfondir le mode qui s'en rapproche le plus : le mode magique. En quoi consiste pour le psychisme humain la structuration en un réseau de points-clés de cet univers magique ? Le préhistorien et ethnologue André Leroi-Gourhan écrit dans son ouvrage sur les religions de la préhistoire que « l'homme, depuis ses premières formes jusqu'à la nôtre, a inauguré et développé la réflexion, c'est-à-dire l'aptitude à traduire par des symboles la réalité matérielle du monde qui l'entourait ». Les points-clés de cet univers magique décrits par Simondon devaient être pour l'homme une première forme de symbolisme. Nous pouvons dès lors préciser qu'un "mode d'être continu" sans points-clés serait un mode d'être non symbolique.
Vivre un mode d'être non symbolique impliquerait un grand bouleversement dans notre manière de vivre et de percevoir le monde et les autres. En effet, le symbole est le fondement de la conscience claire, représentative, et est ce par quoi, principalement, l'homme communique et construit son savoir. Cependant, cette conscience n'est pas le centre de l'être, elle serait même secondaire. Simondon nous explique que le centre de l'individualité est une couche relationnelle constituée par l'affectivité et l'émotivité : le
subconscient. L'affectivo-émotivité peut se caractériser comme un positionnement de l'individu entre le plaisir et la douleur d'une part, et la tristesse et la joie d'autre part. Ce positionnement met en branle les capacités d'action du sujet, qui se situent dans la couche inconsciente du psychisme. Simondon nous dit également que les instances affectivo-émotives sont à la base d'une forme de communication : la communication intersubjective, qui est une communication des subconsciences. Cette communication des subconsciences peut s'apparenter à une résonance interne à l'intérieur de chacun des sujets communicants. C'est ce que nous vivons, par exemple, quand nous tombons amoureux ; les mots sont alors très souvent superflus et secondaires. Vivre sans notre conscience représentative serait alors vivre sans ce qui nous permet de structurer notre relation avec le monde. Ce serait donc vivre dans un temps et un espace continu, au moyen de notre subconscience, grâce à la communication intersubjective.
Ce "mode d'être continu" non symbolique est un des devenirs possibles de l'humanité, car il reposerait sur une nouvelle unité du couple homme-monde et ferait de la relation de chaque homme avec l'univers une totalité. C'est précisément le rôle de l'art, d'une façon artificielle et localisée, que d'essayer de représenter ce "mode continu", ainsi que tout autre mode d'être devenir de l'homme. L'art peut en effet être considéré comme un analogue, incomplet puisqu'il laisse subsister le déphasage entre techniques et religion, des modes d'être devenir de l'humanité. L'art ne peut et ne doit donc plus être le symbole d'un mode d'être passé, une "nostalgie des origines" pour reprendre un titre d'Eliade. Quel serait en effet l'intérêt de revivre le mode d'être magique, tel des paléolithiques, à part peut-être désirer se rapprocher de l'origine de l'homme pour pouvoir repartir de zéro et choisir une nouvelle voie ?
Beaucoup d'artistes et de courants artistiques ont désiré et tenté ce retour aux sources, cherchant volontairement ou non à recréer un rappel de l'univers magique. André Leroi-Gourhan, en 1964 dans son ouvrage Le geste et la parole, décrit et analyse la tentative des Surréalistes.
Voilà ce qu'il écrit :

« Le réalisme a parcouru dans les civilisations méditerranéennes la longue trajectoire qui l'a conduit jusqu'à Puvis de Chavannes et aux bandes dessinées. Parallèlement, l'art abstrait a fait une longue carrière dans le symbolisme des signes religieux et astrologiques ou dans le blason pour se détacher de son sens et subir une transposition dans un art où la schématisation des formes tente de suggérer un sens hors des sentiers de la vérité optique. Au-delà, il n'y a apparemment rien, sinon le rejet de toute figuration. Le surréalisme a procédé par une formule où l'assemblage d'éléments normalement réalistes conduit à la négation du réalisme dans l'assemblage général. Abstraction faite du refus de signification d'une partie des œuvres, cette formule est relativement proche de celle du Paléolithique. Elle l'est en ceci que le sens réside dans des éléments-cléfs, composés dans un espace ultra-dimensionnel mais privés de syntaxe. Il est évident que la coïncidence du surréalisme et de la passion pour les arts primitifs n'est pas un phénomène fortuit, la recherche d'une issue dans un retour au fond des temps coïncide avec le rejet de tout le morceau de trajectoire qui correspond à l'élaboration de la symétrie, de la perspective, de l'ordonnance narrative des valeurs. La différence toutefois entre le commencement et la fin, c'est que les paléolithiques innovaient alors que les surréalistes ont tenté de rénover, c'est-à-dire de construire de l'inconstruit avec les débris des matériaux vieillis. Un vrai commencement exigerait que l'humanité oublie l'art (planétarisé maintenant) des cultures méditerranéennes, renonce à comprendre la Grèce antique et l'Italie du Moyen Age, les Flamands, les modernes, toute peinture qui soit même le contre-pied de la tradition, comme toute musique inspirée par la maturation des siècles. La mémoire sociale est présente, sa raison d'être dépasse l'esthétique mais l'englobe et loin de rejeter le passé les cultures actuelles encouragent la compréhension de tous les arts, depuis le préhistorique jusqu'à celui des Araucans. La surrection d'arts qui traceraient une route vierge est un problème important puisque le tonus humain est lié à la création de rythmes ascendants. La perte de la découverte manuelle, de la rencontre personnelle de l'homme et de la matière au niveau artisanal a coupé l'une des issues de l'innovation esthétique individuelle. Dans un autre sens, la vulgarisation artistique fait vivre passivement les masses sur le fonds planétaire, mais il en est de l'art comme de l'aventure, les peintres chinois et les sculptures mayas se ratatineront comme les cow-boys et les zoulous, parce qu'il faut un minimum de participation pour sentir. Le problème de la ration d'art personnel est aussi important pour l'avenir de l'homo sapiens que celui de sa dégradation motrice.
Le besoin d'une issue créatrice s'exprime déjà dans les recherches du non-figuratif et de la musique concrète. S'il est apparemment impossible de se libérer du poids de six mille ans d'art civilisé, l'issue ne peut être que dans un contre-pied rigoureux, comparable à celui de l'ascète qui nie le temps en refusant le sommeil et l'ordre social en vivant nu au désert. Le contre-art, c'est le refus successif du réalisme, de la forme, de toute trace de figuration, pour ne conserver que le fond élémentaire du rythme et des oppositions de valeur. A l'extrême, c'est le refus même du rythme dans le tableau blanc ou bleu, ou le refus de la main dans la peinture au mousquet ».

Pour Leroi-Gourhan, c'est par et à travers l'art que l'avenir de l'homo sapiens se joue et doit être inventé, et pour illustrer cette recherche actuelle d'un mode d'être devenir de l'homme, il cite celles du non-figuratif et de la musique concrète. J'inscris pleinement mon travail artistique dans la droite ligne de ces recherches du non-figuratif et plus particulièrement dans celles de Vasarely , tout en précisant qu'une œuvre d'art non symbolique n'implique pas forcément l'abandon du symbole dans le processus de création, l'artiste et ses créations étant indépendants l'un de l'autre tout en restant insérés dans la réalité humaine. Je regrette toutefois que Vasarely et les recherches de l'art cinétique, résolument tournés vers l'avenir, furent vite oubliés au profit d'un art contemporain structurellement en crise parce que ne sachant pas vers quel côté se tourner.

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 10:54

Manifeste du contre-« art »

Le contre-« art », c'est le refus de l' « art » comme transposition symbolique de la réalité. C'est un contre-pied rigoureux au choix qu'a fait l'homme de considérer l' « art », dès son origine, comme un ensemble de symboles organisés.

L'art n'est pas une symbolique, mais relève de l'invention, de l'autocréation de l'homme. L'art est la création, contrairement au symbole qui n'est que la réactivation d'un fragment de réalité antérieure, d'une nouvelle réalité, complète, plus vaste que celle qui lui a donné naissance.

Le contre-« art » implique la création d'une œuvre, non pas faite mais se faisant, libre de toute trace symbolique de figuration réaliste ou abstraite. La genèse de la forme de l'œuvre consiste en une organisation complète, et à ce titre absolue, des formes implicites portées par une matière. L'œuvre reste malgré tout singulière, c'est-à-dire particulière et unique, artificielle et localisée, produite à un certain moment. Elle-même réalité, l'œuvre configure son propre espace, temporellement - espace dans lequel se produisent des phénomènes, sources d'effets qui vivent et se multiplient dans l'œuvre.

Cependant, et même s'il n'est pas présent dans l'œuvre, le symbole aide l'artiste à créer, à inventer, et par là-même, à s'autocréer. Il constitue la phase préparatoire de l'œuvre. Le symbole est un fragment de réalité antérieure, qui, par nature, tend à l'unité, c'est-à-dire à la reconstruction et à la réactivation de cette même réalité passée. Pour ce faire, le symbole provoque en l'homme une place d'imaginaire, lui laissant ainsi la liberté d'inventer et de créer.

Ce manifeste ne dénigre ni l'art ni le symbole, mais il dénonce simplement l'usage que nos sociétés en font et la place qu'elles leur réservent. Le symbole n'est pas l'art et l'art n'est pas une symbolique ; ils sont deux phases distinctes d'un même phénomène : l'homme qui s'autocrée.

Par ce manifeste écrit par David Gatier le 1er Mai 2011, le courant artistique du contre- « art » vient de naître. Il rassemble aujourd'hui les artistes suivants : David Gatier (peintre) et Marcel Marionneau (sculpteur). Que tous ceux qui se reconnaissent dans ce mouvement, n'hésitent pas à nous rejoindre.

 

 

La peinture, c'est l'homme qui s'autocrée couleur.

 

Qu'est-ce que la couleur ?

La Couleur n'est pas une chose, ni le terme d'une relation ; elle est la relation créant ses termes. Elle est Mouvement, Lumière, et plus précisément, un niveau de densité de la Lumière (le Volume étant lui aussi un niveau de densité de la Lumière, mais plus élevé que celui de la Couleur, la Lumière devenant alors corpuscules par inertie). C'est cette densité de Lumière qui est théoriquement calculable. Le travail de l'artiste est donc de donner à voir, par sa volonté propre, la mobilité de la Lumière, c'est-à-dire des différences de densité de la Lumière, au moyen de la Couleur, du Volume, etc..

Le son de la couleur.

La couleur est de la matière-lumière, c'est-à-dire un mouvement et donc de l'énergie. La couleur, par ce côté énergétique, peut s'apparenter à un rayonnement thermique, qui fait varier la pression des milieux qu'elle traverse. Ces variations de pression provoquent l'apparition d'ondes sonores, dépendant principalement de la densité d'énergie lumineuse de la couleur à l'origine de ces ondes. Le problème vient du fait que ces sons liés à la couleur sont dans leur grande majorité inaudibles pour l'oreille humaine. Un des seuls exemples naturels de son audible provoqué par la couleur est l'orage avec la foudre et le tonnerre.

Le volume et la « matière » (Ne seraient-ils pas eux aussi de la matière-lumière mais avec une inertie plus forte que celle de la couleur ?), s'apparentant également à une onde, seraient sources de variations de pression du milieu qui les entoure, et donc d'ondes sonores. Le problème étant, comme pour la couleur, l'inaudibilité de ces sons pour l'oreille humaine.

Pour que l'homme puisse percevoir complètement une peinture ou une sculpture, c'est-à-dire une organisation de couleurs ou un volume, et par là s'autocréer, il faudrait rendre audible les sons provoqués par ces couleurs et ce volume. N'ayant pas en ma possession de capteur capable de mesurer les variations de pressions induites par des couleurs ou une matière, j'ai commencé à mettre au point intuitivement un système de corrélation entre la couleur et le son associé. Dans ce système, l'énergie d'une couleur (forte pour le bleu et plus faible pour le rouge) serait associée à un niveau particulier d'intensité (de volume) sonore (forte pour le bleu et plus faible pour le rouge), et la densité de la couleur, c'est-à-dire sa densité d'énergie lumineuse, serait liée à une fréquence sonore, à une hauteur tonale particulière (aiguë pour une forte densité et plus grave pour une plus faible densité de couleur). Pour ce qui est de la spatialité des couleurs, de leur mouvement dans un espace, il est possible de la rendre par un retard dans l'apparition du son par rapport à la couleur qui l'a provoqué, comme c'est le cas quand nous voyons un éclair au loin pendant un orage et que nous entendons le tonnerre avec un retard de quelques secondes.

La transposition de ces sons dans le spectre audible par l'homme est artificielle et personnelle - l'artiste n'est pas un scientifique - , mais tend quand même à se rapprocher le plus possible, par des rapports logiques entre les intensités et les fréquences sonores et les couleurs ou les volumes, des véritables rapports naturels entre la couleur ou la matière et les sons.

 

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 11:54

SANG D’ENCRE

 

… Des milliers d’yeux sans âge brillants d’en haut guettent la table d’écriture

Cernés de sang noir d’encre

De celle qui coule là sur la plaine si blanche et si rectangulaire

Friche sans sillons

 

Tant de témoins de tant de tentatives et de tâtonnements

-toujours tu te sens si près du trait parfait-

Ce noir au sens d’espoir ce soir au sang sincère

 

L’outil qui fier te prolonge erre outrepasse ta volonté si lasse

De devoir rendre des contes

 

Puis les figures naissent éprouvées par les projecteurs stellaires

Trouvent essence or que les sangs gagnent la terre

Et que tu ne peux agir tant inéluctable est l’hémorragie

 

Ce sang de vie inversée

Qui étouffe les forêts masque les maisons rit des rivières et des pâturages !

 

Te rebutent les brumes si proches et pourtant si douces

Protectrices alliées

Devinées par l’oreillard oraculaire

Membrane ailée dehors inquiétant l’air

 

Des milliers d’yeux toujours pour toi qui guettent

Cyniques et métalliques

 

Ecris

Jette tes cris de sang

Sans la rejoindre poursuis ton œuvre

Lié à la nuit de ce sang similaire

(… les mots-rages y coulent alors à flot !)

 (JHM, 22.08.10)

 

 

 

 

L’Etre métronome te dicte ta conduite,

Pas d’issue dans la fuite.

L’Homme est sans lendemain

S’il ne vit pas dans le Soudain….

(2007)

 

******

 

Le sommeil me ment

La brume voudrait m'embrasser

-Le géant à force de météore-

Somnolence séminale, au seuil des deux mondes

 

******

 

A la Fin...

 

Fin redoutée effroi des Séraphins

Effraies offertes aux nuits sans fin

 

Rituels éternels fixés aux façades des coutumes ancestrales

Crimes sans compassion sous la lueur spectrale

Du disque complice à l'animale faim

 

Muraille dérisoire des superstitions

Cruauté de la déréliction

Fin désirée retour aux sources à l'origine

Lever le voile sur ce qu'on imagine

 

Cueillir le fruit à l'arbre séphirothique

Ou pour l'Heure calcul mathématique

Fin retardée vils expédients

De tous plaisirs se faire mendiant

Fin de Tout quand Tout s'esclaffe

Feindre la dérision jusqu'à la F...

 

(15,16/10/07)

 

******

…Au cœur de la langue, la langue du cœur…

******

Avide de dérives le sans-vie vidé envie les cent vies…

******

 

Derniers mots de silence

Dans le vacarme des muets...

******

 

 

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 16:48

 

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