mardi 20 avril 2010
Du côté de la cathédrale Saint-Julien ou près de l'école des Beaux-Arts, des promeneurs ont pu rencontrer vendredi après-midi une femme en blouse et gants blancs, ceinturée d'outils et « casquée », en train de ramasser de la poussière.
En fait, Lulu Lolo, performeuse, actrice et dramaturge américaine, est une spécialiste de la collecte de poussière. Ramasser la poussière de la ville, c'est pour elle « la célébrer en tant qu'oeuvre d'art ». Elle était présente au Mans à l'occasion de l'exposition « Les errances de l'eau », proposée pendant un mois à la « galerie-lab/oratoire », Ghost art gallery à l'invitation de Eva Rachele Grassi et Ermanno Angelo Senatore.
Avec cette exposition - peintures, photographies, vidéo-art -, ceux-ci souhaitent à la fois faire écho à La chiena, festival international de l'eau qui se déroule depuis 27 ans à Campagna, en Italie, et rendre hommage à Angelo Riviello, l'artiste qui a créé cet événement.
Jusqu'au 9 mai, à la Ghost art gallery, 28 bis, rue de l'Etoile, les mardis, jeudis et samedis de 17 h à 19 h. Entrée libre.